Le principe
Il y a autant de rhinoplastie que de nez ce qui demande une grande expérience de la part du chirurgien.
En général, les demandes concernent l’arrête nasale (bosse) et la pointe du nez (trop large, trop fine, trop grosse, trop projetée).
Seule une analyse quasi mathématique permettra de choisir l’option technique idéale.
Il faut tenir compte qu’un geste sur la pointe du nez entrainera une modification de l’arrête nasale et inversement et c’est donc la balance entre le geste sur la pointe et l’arrête qui donnera le résultat.
Les cicatrices sont en général dans le nez et donc invisibles mais il est des fois nécessaire de réaliser :
- une cicatrice sur la columelle pour dégager l'étui cutané notamment lorsque les cartilages de la pointe du nez présentent des déformations importantes impossibles à corriger par une cicatrice purement intra-nasale,
- une cicatrice à la jonction entre l’aile du nez et la joue (des deux côtés) lorsque les ailes sont larges et doivent êtres réséquées.
Un geste sur la cloison nasale est systématiquement associé ce qui permet de la rectifier en cas de déviation.
Parfois la chirurgie du nez s’intègre dans une chirurgie plus globale de profiloplastie (menton).
L’apport de la photographie 3D avec simulation est considérable tant pour le patient que pour le chirurgien.
Les modalités
- anesthésie générale sauf travail isolé de la pointe qui peut être réalisé sous anesthésie locale,
- hospitalisation de jour,
- des mèches endo-nasales pendant 3 à 4 jours empêchant la respiration,
- un plâtre ou une atèle pendant 8 jours pour immobiliser le nez.
Le plus difficile en matière de rhinoplastie est de poser les bonnes indications.
La prise en charge est exceptionnellement possible, en cas de traumatisme antérieur étayé ou de déformation de la cloison et alors partiellement uniquement.